dimanche 20 novembre 2011

Pas si simple Pacifique

La veille de notre départ, un bruit court sur le mouillage qu'un bateau vient de rentrer après avoir subit une queue de cyclone à Punta Mala, avec des vents de 50 noeuds qui ont déchiré la Grand Voile de ce dernier... Un autre bateau qui voulait partir, reporte donc son relevage d'ancre. Mais bon, l'avantage d'un système météo comme ça c'est que ça passe.
Donc nous partons le 15 au matin à 7h30 locale, soit 12h30 TU. En passant on dit au revoir à Adrian sur Attila. Il nous annonce que l'on doit souffrir avant les alizés... tout se mérite. On se déhale pendant une heure au moteur pour traverser le chenal d'entrée du Canal, puis la zone de mouillage d'attente des cargos. Une heure après, nous touchons de l'air. Au près sous GV haute et foc, poussé par la marée descendante. Le vent monte petit à petit, ainsi que le clapot et à 19 heures, nous sommes avec 2 ris dans la GV et 1 ris dans le foc. Ca commence à être sport et les grains se font bien menaçants. Pour éviter la renverse, nous faisons un crochet par la baie Marita avant de repiquer vers le sud. Vers 22 heures, nous approchons de la fameuse et redoutée Punta Mala. Et bien sa réputation n'est pas usurpée... Grosse houle, et un troisième ris s'impose dans la GV. Le vent est très instable en force et direction donc il va être difficile de faire les quarts habituels.
Le lendemain, c'est pareil! On avance au fil des grains rivalisant de débit de pluie! Vive les cirés qu'on n'avait pas ressortis depuis un bon bout de temps. Le vent est un peu plus stable donc on pourra faire nos quarts et garder le pilote. Nous continuons notre route plein sud jusqu'au 17 à 3h30 où le vent refuse franchement. Du coup Capado vire de bord, cap à l'ouest. Petit à petit on revoit le soleil, la mer se calme un peu, mais on est quand même au près, sous 2 ris dans la GV et 1 ris dans le foc. On arrivera même à faire sécher quelques vêtements avant le coucher du soleil, grand luxe!!!
Le pire est derrière nous.

Pour fêter notre sortie de cette zone tourmentée et remettre l'équipage d'aplomb, on attaque une belle boite de Cassoulet qui a fait le voyage depuis Marseille. Un régal.
Le 19, on renait. On peut enfin se déplacer dans le bateau sans se faire éjecter dans tous les sens. Les conditions se calment tellement que nous passons sous reacher et GV haute. D'ailleurs un booby essayera en vain de se poser sur une bande de visualisation du reacher. Par chance ses pâtes n'ont pas abîmé le tissus. Les jours suivant seront une alternance de moteur, de foc et de reacher pour gagner dans l'ouest un maxium. Le but est de passer par le nord de l'île de Darwin, tout au nord des Galapagos.
Comparé à l'Atlantique, il fait plus frais. On ressortira même la couette pour dormir. Nous sommes bien à l'intérieur du bateau: ni trop chaud, ni trop froid. Quelques activités orchestrent nos journées telles que montage des différents leurres pour la pêche, lecture, jeter un coup d'oeil dehors, régler les voiles, aller éteindre l'alarme de changement de vent du pilote. Pour compléter notre confort, la cabine au vent sera aménagée en « caverne ». Toutes les voiles y sont matossées, puis on met sur le côté un matelas de cockpit pour capitonner le tout et vous avez un petit nid douillé.
Le 23, Capado est dans le nord des Galapagos. Une première étape de franchit. On tente toujours de pécher, mais rien n'y fait. Capu se lance dans l'établissement d'un programme minuté pour qu'une fois sur place, nous puissions voir un maximum de chose. Donc on épluche guide nautique et blogs d'autres bateaux. A 17h50, un banc de Globicéphales vient nous rendre une très brève visite. Disons qu'on s'est retrouvé sur leur route et qu'un ou deux sont venus en éclaireur s'assurer de nos intentions pacifiques. Superbe!
Les 24, 25 et 26, nous enchainerons les changements de voile sous un ciel gris. On avance franchement bien, avec un record de vitesse de rapprochement de 240 nm en 24 heures.
Le 26 à 10h20, on passe l'équateur! Champagne!!! Juste avant de passer, le ciel s'éclaircit et le vent chute. On boit un petit coup de champagne en l'honneur de Neptune; qui a droit à sa part aussi, aini que le bateau. Et comme Neptune est un mec cool, 2 heures après, une belle dorade se prend dans notre ligne. Elle passait par là vu que l'hameçon est planté dans sa tête. Non sans mal, on la ramène jusqu'au tableau arrière, mais elle se détache à deux doigt d'être dans le bateau. Rageant! Il faut encore travailler la phase de remonté du poisson à bord.
Depuis l'équateur, c'est spi de tête ou moteur, poussé par un bon courant de 1,5 noeud fort apprécié.
On en profite pour une bonne douche chaude grâce à la douche solaire très efficace. Pour féter l'anniversaire de Philippe, le père de Capucine, le 27, on dine avec des cuisses de confit de canard et des pommes de terres rissolées dans la graisse. Un véritable régal et fort copieux!
Le 28, le moulinet de la canne à pêche siffle à nouveau. Cette fois ci, on va pas la rater!!! Une belle dorade de 6 kg, avec de superbes couleurs. Pour la remontée à bord, le fusil de chasse nous permet de sécuriser la prise. Les couleurs changent très vite au fur et à mesure. On la pèse grâce au peson offert par Fred et Marie de Michto à Portobelo. Merci. 6kg. Juste le temps de la débiter et le vent rentre pour de bon. Une belle journée et un régal pour le diner. Décidément, cette traversée est gastronomique.


Nous sommes sous spi de tête et GV haute, on glisse sur la route directe, direction Hiva Oa dans les Marquises à 1830 miles nautiques (1nm= 1,852 km) devant nous.
Le 30, un requin marteau se trouvait tout pile devant notre étrave. Il nous esquive et reprend sa position. Il devait faire 3m de long au moins. Bienvenu dans le Pacifique.


A partir du 31, la houle se fait de plus en plus désordonnée et grosse. Il en vient de partout, à tel point qu'il est difficile de maintenir le bateau en place. Le pilote est un peu perdu. D'ailleurs, après un départ au tas sous spi, on constate que l'embase arrière du bout dehors a traversé pont. Aïe!!! Le bout dehors devient inutilisable. Pour couronner le tout, un boulon de quille (4 maintiennent la quille bien en place sur son puit) est dessoudé. Ca fait beaucoup pour une journée....
Afin de pouvoir maintenir notre planning et passer le Pacifique avant les cyclones, on décide à regret d'aller directement à Tahiti sans passer par les Marquises. Ainsi nous trouverons le matériel nécessaire et le soudeur pour faire les réparations qui s'imposent. Donc au lieu de 1098 nm pour les Marquises, il nous reste 1800 nm pour Papehete.
La mer reste agitée, rendant la vie à bord très inconfortable. On avance tant bien que mal sous foc et GV 1 ris, avec les grains qui commencent à se succéder. Au passage le deuxième boulon avant de quille se dessoude aussi. Maintenant la quille grince à chaque vague. Pas très dangereux, mais pas agréable. De plus, la poulie de hale bas de GV casse. Décidément, on n'est pas dans une bonne période.... le système est remplacé en prenant des poulies de la quille.
Le 2, c'est douche à nouveau. Faut bien s'assoir car la position debout est impossible tellement les vagues nous trimbalent. Mais on y arrive et on sent bon la fleur.
Le 4, un gros grain nous fait prendre le troisième ris et dans la maneouvre, 5 patins de GV cassent! Re Aïe! On remplace les défectueux et c'est reparti sous 2 ris.
Adrien bricole pour amurer le spi à l'étrave mais la première version n'est pas très satisfaisante. Le lendemain, on démonte le bout dehors, ainsi que le support enfoncé. On utilise alors la soubarbe et le davier pour amurer le spi, c'est mieux.

Maintenant le spi se trouve plus près de la GV, il est donc plus déventé. On utilise le spi fractionel envoyé sur la drisse de tête. Le spi de tête est bien trop grand pour être renvoyé sans bout dehors. Ça fonctionne assez bien, à condition que la mer s'ordonne un peu. Le 6 nous pouvons enfin reglisser avec une houle facile, sous spi, on apprécie le retour du calme. Un grand banc de dauphins passera dans le coin, mais on ne les intéresse pas du tout!
Le 7, ça faisait longtemps qu'on avait rien cassé! Si tôt dit, si tôt fait. Le fémelot supérieur de l'hydrogénérateur casse. On bricole, et on décide de laisser l'hydro dans l'eau calé sur le fémelot du bas maintenu par la tension du bout de maintien en position basse. Croisons les doigts, sinon, on aura un petit problème d'énergie à bord. Fort heureusement, il nous reste bien assez de carburant pour utiliser le moteur si besoin est. Le lashing de lazy jack tribord casse à son tour, donc le lazy bag pend mollement le long de la bôme. Un petit tour dans le mât pour Adrien, et le tour est joué. Vu comme ça, c'est sûr que la première solution n'était pas la bonne. Un petit boulot rapide qui garantira une meilleure tenue. On ne s'ennuie pas à bord!
Le 8, les patins de coupleur de tête de GV cassent à nouveau! On affale vite la GV pour ne pas en casser d'autres. C'est que notre stock de patins de rechange se réduit plus qu'à un. C'est peu... Donc on remplace en piquant un chariot plus bas dans la GV. Le vent varie entre 15 et 20 noeuds, avec des pointes à 30 sous les grains. Nous passons à côté de l'atoll de Pukapuka (rien à voir avec les pokémons). Première terre en vue depuis le départ. Instant émotion. C'est le début de l'archipel des Tuamotous.
Le 8, un grain monumental couche le bateau. On ne s'attendait pas à tant d'ardeur. Affalage du spi en catastrophe mais sans dégât. Puis on est bon pour se sécher. On s'est pris des seaux d'eau sur la tête. De crainte d'un autre gros bébé, nous restons sous 2 ris dans la GV. Et va pour empanner. Ça fait 22 jours qu'on est en bâbord amure. On empanne donc par 16 noeuds de vent, sous foc et GV. Et là, tout bascule. Une poulie d'écoute de GV casse, ou plus précisément, l'anneau brisé qui maintenait l'axe n'était plus. Donc sous le choc, les joues de la poulie se sont écartés permettant à cette dernière de se faire joyeusement catapultée loin du Capado. Heureusement on a du rab. Mais ce n'est pas tout. 5 patins de GV cassent à nouveau!!!! Décidément, c'est la fête au patin. Bien nous en pris d'avoir gardé les tous premiers patins du bateau (plus gros mais qui coulissent très mal). Ainsi nous pouvons renvoyer la GV. La décision est prise, nous resterons sous 2 ris jusqu'à notre arrivée. On marche sur des oeufs à chaque manoeuvre avec ces patins. Heureusement, notre fournisseur joue les jeux et nous renvoie d'autres patins à Papeete en attendant la confection de patins plus costauds.
Pour passer le temps la nuit, nous regardons des reportages de la BBC sur le pacifique ou d'autres documentaires forts instructifs. Merci à John qui nous les a filé à Portobelo. Un peu de culture pendant nos quarts ne peut pas faire de mal. De plus, il n'y a vraiment pas de trafic dans ces eaux, donc on peut se permettre de détourner le regard de l'horizon pendant au moins 40 minutes.
Le slalom entre les Tuamotus se fait sous spi ou foc selon la trajectoire des grains. On ne verra qu'un atoll tellement ils sont bas sur l'eau, à peine plus haut que la houle. Le vent mollit régulièrement ce qui nous ralentit sérieusement vu notre incapacité à mettre de la toile. Mais bon, les conditions sont clémentes donc on a le temps.
Au tour de l'hydrogénérateur de se manifester. Le trou dans lequel passe la manille de bout de calage de ce dernier en position basse s'est agrandi à tel point qu'il est maintenant traversant. On le sort de l'eau et le mettons le long du tableau arrière. On refera un trou plus loin du bord afin de le remettre en marche. C'est important pour l'énergie à bord et ainsi garder le fuel au cas où le vent vient à trop manquer.


Le 13, nous voyons enfin Tahiti masquée par de gros nuages accrochés au volcan. Nous sommes au moteur car le vent est définitivement tombé. Un grand soulagement! On retrouve des odeurs terriennes, un brin plus exotiques qu'à l'accoutumé. Ainsi à 20h, heure locale, juste après la tombée de la nuit, nous rentrons dans le port de Papeete, au quai des Yachts. Un voisin nous aide pour les amarres et ça y est, nous y sommes. A notre grande surprise, on arrive à marcher encore, sans tituber. Direction le premier boui boui pour un burger.
En 30 jours de mer, nous avons eu un peu toutes les conditions de vent et de vague, et avons eu pas mal de casses. Malgré tout ça, le bateau s'est bien comporté et nous restons confiants pour la suite du voyage. Quelques réparations sérieuses sont nécessaires mais ce sera pour être plus renforcé. Il est bon d'arriver dans un pays où tout le monde porte des fleurs dans les cheveux.


Quelques chiffres:
  • distance directe: 4395 nm
  • distance parcourue: 4818 nm
  • Temps de parcours: 29 jrs, 17h, 30 min.
  • Vitesse sur route directe: 6,15 noeuds
  • Vitesse sur route parcourue: 6,75 noeuds
  • Temps total au moteur: 50h35
  • Consommation de fuel: 75 L
  • Consommation d'eau: 190 L
  • Poisson péché: 1 dorade de 6 kg
  • Voilier vu: aucun


Panama City

Ca y est, nous sommes dans le Pacifique. On dépose François et Coralie qui rentrent en bus à Portobelo et nous faisons un saut à la marina Flamenco avec le bateau pour faire les pleins de gasoil et d'eau, et surtout rendre les amarres et bouées un brin encombrantes. Ensuite, un peu d'administratif, on est dans une nouvelle ville, donc faut refaire des papiers....


L'après midi, on part avec Benoit faire la tournée des shipshandlers histoire d'avoir tout ce qu'il faut pour la traversée. Pagaies pour l'annexe, matériel de pêche, de la fermeture éclaire, des pressions, une petite machine pour faire le vide dans les ziplocs, etc. Une première journée bien remplie à sillonner la ville en taxi.
Pour rejoindre la terre depuis notre mouillage, Brisas, c'est plutôt épique. On peut laisser l'annexe à un ponton mais la passerelle le reliant à la terre est cassée. Il fut donc aménagé un passage par une petite annexe pas très stable et un système de poulie pour transiter jusqu'aux marches du quai. Un autre problème est qu'à marée basse, il n'y a plus de marche... Ajoutez à cela un clapot régulier et ça donne de belles scènes. En général, les messieurs déposent madame puis se chargent de l'annexe.
Le lendemain, on continue la tournée des grands ducs avec une première escale à Balboa pour acheter des cartes papiers et guide nautique, puis à l'opposer de la ville dans le Panama viejo pour un autre shipshandler, mais sans grand intérêt. Enfin on retourne à un shipshandler de la veille pour leur rendre le projecteur halogène défectueux et acheter une échelle de bain télescopique. Avec toute la famille qui nous rejoint pour noël, il faut bien recevoir.
Pour le déjeuner, on tente de rejoindre Benoit, mais les taxis ne savent pour la plupart pas où ils vont, donc on nous dépose un peu au petit bonheur la chance. Ça donne des situations assez grotesques. Finalement on retrouve Benoit et passons dans une rue piétonne où on y vend de tout. Beaucoup d'indiens Kuna en tenues traditionnelles y sont aussi, loin de leurs îles. Déjeuner dans une Cantina puis retournons à Islamorada récupérer nos cartes fraichement imprimées. Au passage on s'offre le livre de Jimmy Cornel sur les routes maritimes du monde, très intéressant (Merci François pour le conseil). Une autre belle journée qui s'achève comme d'habitude sous la pluie.


Avant de partir, on doit impérativement remplir nos bouteilles de gaz, chose peu aisée. Tout le monde nous donne des informations contradictoires, comme dans la maison qui rend fou. On part sur une première piste, puis le taxi nous dit que c'est pas bon, donc il faut encore se renseigner auprès d'autres... Finalement, Gente de mar, une société de services pour les bateaux au mouillage, nous les remplira le lendemain mais au prix fort à très fort!!!! L'après midi, on se change les idées en travaillant sur le blog et avec quelques machines à laver.
Le 13 octobre, mission courses! Direction le mall Albrock. Le supermarché Super 99 fait livraison à domicile mais ça a l'air bien compliqué, on verra. Il faut faire le plein de victuailles pour 1 mois. Donc chacun un caddie et c'est parti. Passage à la caisse, et là on nous dit qu'il faut revenir à 16h pour faire la livraison, avec, comme d'habitude, ordres et controdres à tout les étages.
Direction le marché aux légumes. Une zone immense, les pieds dans la boue, avec des grossistes, des semi détaillants et de petites boutiques. On y trouve de tout et pour pas cher. Bien chargé nous retournons au mall, avec une dernière petite course d'informatique et une coupe de cheveux pour Adrien, ça rafraichit.
Le soir, les courses arrivent enfin, plusieurs aller retour en annexe seront nécessaires. Il faut maintenant tout ranger dans le bateau, enlever un maximum d'emballages, les étiquettes sur les conserves et faire de la place un peu partout.
Le 14, on s'attaque à la préparation technique du bateau. Adrien plonge pour nettoyer les algues, ensuite on remet l'hydrogénérateur, le bout dehors, les voiles d'avant, les lignes de vie qu'on avait enlevé pour le canal. L'après midi, on va faire la sortie du pays qui ne devrait être qu'une formalité. Erreur!!!!! Passage à l'AMP très facile, ensuite on va à l'immigration. Et là c'est le drame. Il nous faut des photocopies. Donc retour à l'AMP pour les photocopies. On revient avec nos papiers dument copiés, mais ce n'est pas tout. Malgré notre entrée à Portvenir (San Blas), il faut refaire une entrée et payer des timbres fiscaux de 10$ chacun, et bien sûr, ça ne se fait pas dans le même bureau. Du coup, on saute dans un taxi qui ne voit pas de quoi on parle, il va donc se faire expliquer le chemin par l'immigration. On arrive devant une porte sans rien d'afficher, nous montons, et là aussi il faut des photocopies.... Un aller retour au supermarché voisin s'impose. Au final, c'est bon nous avons notre droit d'entrée, et une demi heure plus tard, nous sortons du pays dans le premier bureau d'immigration. Ou que tu ailles, il faut faire des papiers. Une paperasse qui n'en finit pas.

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Globalement, Panama city n'a pas été une bonne expérience. Tout y est compliqué, personne ne peut te renseigner de façon claire. La ville n'a pas grand intérêt à part voir les buildings de loin, qui de près sont pour la plupart pas finis. On n'a pas eu le temps d'aller au Casco viejo, quartier qu'on nous a fort recommandé.
Le 14 au soir, nous allons au restaurant à la marina Flamenco pour une bonne pièce de viande avant les 30 jours de mer qui nous attendent.